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Ramzy Bedia - Page 2

  • Les Seigneurs

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    Ancienne gloire du football français, notre pote Patrick Orbéra (José Garcia) n’est désormais plus que l’ombre de lui-même. Il y a 10 ans, il était encore encensé tel un héros mais aujourd’hui il s’est noyé dans l’alcoolisme et pourrait bien perdre sa dernière bouée de sauvetage : sa fille Laura (Anne Suarez). Sans ressources, il n’a d’autres alternatives que d’accepter un poste d’entraineur à Molène en Bretagne, un club amateur qui se doit de briller en Coupe de France. En effet, la conserverie de l’ile est en effet menacée de fermeture et pour la sauver, cette équipe de foot doit faire rentrer de l’argent mais les joueurs sont loin d’être des seigneurs. Il va donc falloir avant tout recruter et Patrick va devoir faire jouer ses nombreuses relations pour tenter de sauver l’ile de Molène.

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    Sur la feuille de match c’est sur que Les Seigneurs d’Olivier Dahan laissait augurer du meilleur avec cette équipe de comiques galactiques. Seulement, une fois le coup d’envoi sifflé, le jeu proposé est d’une infinie tristesse où l’on se contente d’une succession de passes alors qu’on attend le moment où tout ce beau monde musclera son jeu. A quoi bon réunir cette troupe si c’est pour les laisser courir dans le vide, non seulement il n’y a aucune complicité entre eux mais même les scènes de match sont d’un profond ennui. La passion du ballon rond ne suffira pas pour que vous trouviez un quelconque intérêt à une comédie qui a davantage les allures d’une séance d’entrainement que d’un match officiel.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter un peu la Playstation, vous allez finir par devenir accro !

  • Les Kaïra

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    Après avoir bouffé leurs grecs, Mousten & Abdelkrim (Franck Gastambide & Medi Sadoun) sont allés faire un tour du coté de leur pote d’enfance Momo (Jib Pocthier) histoire de passer le temps. Et puis en feuilletant quelques magazines, ils tombent sur une annonce pour un boulot de rêve : devenir acteurs porno ! Ils se retrouvent ainsi devant Un producteur (François Damiens) qui est prêt à leur donner une chance s’ils lui rapportent une bande démo. Nos Kaïra doivent donc réaliser une vidéo de leurs plus belles prouesses mais encore faut-il pour cela trouver des femmes. Avec la caisse d’Abdelkrim, ils se rendent donc à Paris mais leurs plans risquent vite de partir en c……. !

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    Salut bande de bâtards ! Après avoir détourné le téléshopping via leur websérie, Les Kaïra reviennent en force au cinéma donnant l’opportunité à Frank Gastambide de réaliser son premier long-métrage. On retrouve ainsi le trio de personnages propulsés en pleine recherche d’un emploi très particulier, un parcours qu’il faut savoir évidemment au second degré. Si les rires s’enchainent dans un premier temps, la comédie a un peu de mal à se renouveler heureusement il y a quelques éclairs avec les irrésistibles imitations de Medi Sadoun et son coming-out. Bien pêchu et rythmé par de sympathiques caméos, si vous avez adhéré à Kaïra-shopping vous ne serez pas déçu par cette comédie.

     

    Il faut le voir pour : Adopter un ours !

  • Double Zéro

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    Le monde vit peut-être ses derniers instants ; un missile nucléaire vient d’être dérobé et la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) est en pleine ébullition. Il faut agir vite et bien, afin de ne pas éveiller les soupçons du Mâle (Edouard Baer), une équipe improbable d’espions est constituée ; Ben & Will (Eric Judor & Ramzy Bedia) vont devoir sauver le monde. Ce que tous deux ignorent c’est qu’ils doivent simplement servir de diversion pour laisser agir les véritables héros. Convaincus que le sort du monde repose sur leurs épaules et équipés des derniers gadgets, ils trouveront sur leur chemin la terrible Natty Dreads (Georgianna Robertson) !

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    Après avoir détourné La tour infernale, le célèbre duo comique s’attaque maintenant au film d’espionnage en nous proposant leur version de James Bond avec leur style si particulier. Inutile de s’attendre à du changement de leur part, on retrouve toujours cet humour propre au tandem qui peut aussi bien laisser indifférent certains que faire rire aux éclats les autres. Si on ne rechigne pas à jeter un œil (voire les deux) à Double Zéro, cette comédie de Gérard Pirès perd rapidement son souffle et il ne reste plus qu’à se contenter des gesticulations d’Eric & Ramzy et de quelques jeux de mot peu subtils.

  • Des vents contraires

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    Leur couple est aux bords de la rupture, c’est par une nouvelle dispute que Sarah & Paul (Audrey Tautou & Benoit Magimel) ont commencé cette journée. 1 an après tout a changé. Depuis ce jour, la jeune femme n’a plus donné signe de vie laissant derrière elle un mari perdu mais également ses 2 enfants Clément & Manon (Hugo Fernandes & Cassiopée Mayance). Bien qu’il conserve l’espoir de la revoir un jour, Paul a besoin de souffler et décide de partir s’installer à Saint-Malo. L’occasion pour lui de se rapprocher de son frère Alex (Antoine Duléry) qui va par ailleurs l’embaucher dans son auto-école. S’adapter à cette nouvelle vie n’est pas évident d’autant plus que certains évènements vont venir troubler encore davantage cette famille.

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    Bien que le film s’articule autour de la disparition d’une mère et épouse, Des vents contraires s’intéresse surtout à la figure paternelle. Elle est d’abord incarnée par Benoit Magimel mais aussi évoquée à travers les portraits du père, de celui-ci de Samir, ex-mari désespéré ou d’Alex un homme aux envies de paternité jusqu’à présent insatisfaits. Le 2nd film de Jalil Lespert et adaptation du roman d’Olivier Adam séduit par la proximité que l’on ressent avec ses personnages, une galerie de portraits de gens blessés par la vie et ce sont ces simples rencontres qui vont faire renaitre un espoir disparu chez le héros. Un film émouvant qui sait rester modeste en dépit de quelques creux qui sont comblés par les superbes interprétations des comédiens sans oublier celles des enfants.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vos enfants à peindre … puis préparer un bon bain !

  • Beur sur la ville

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    Villeneuve-sous-bois dans le 9-9. Alors que le préfet Flaubert (Roland Giraud) vient célébrer la nouvelle promotion de Lieutenants de police des Basses-Seines, il est interpellé sur le fait que parmi ces officiers aucuns ne soient réellement issus de ce qu’on appelle des minorités visibles. Il charge alors Picolini (François-Xavier Demaison) de régler cette affaire et celui-ci va se faire un plaisir de dénicher l’homme le plus incompétent au monde : Khalid Belkacem (Booder). Pour ne pas faire les choses à moitié, on confie à ce nouveau lieutenant de police une affaire sordides de meurtres qu’il va devoir résoudre. C’est la débâcle assurée pense-t-on d’autant que Khalid ne se sent pas très à l’aise dans ses nouvelles fonctions mais il n’est pas au bout de ses surprises.

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    Pour moi, le cinéma de Djamel Bensalah est proche de celui d’un Fabien Onteniente ; les 2 réalisateurs sont là pour nous faire rire et ils connaissent les ficelles de la comédie sur le bout des doigts. La seule chose c’est qu’ils peinent réellement à se renouveler mais tant que le succès est au rendez-vous, pourquoi changer ? Par son physique atypique, notre pote Booder se voit offrir le premier rôle de Beur sur la ville mais ça tire plus sur le one-man show qu’autre chose assisté par un parterre de guest-stars (Jean-Claude Van Damme, Frédéric Beigbeider, Ramzy Bedia, Popeck, Gérard Jugnot …). Une comédie trop poussive à l’image d’un scénario qu’on aurait apprécié plus simplifié et rarement drôle, ça se laisse voir mais peut-être pas sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Eviter les pressings indiens.

  • Halal police d’état

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    Une série de meurtres frappe actuellement Paris visant des épiceries arabes dans le quartier de Barbès (… Rochechouart !) et parmi les victimes, on compte la femme d’un diplomate algérien. Pour prêter main forte à la police française, l’Algérie a donc décidé d’envoyer 2 agents malheureusement, le hasard a désigné Nerh-Nerh (Ramzy Bedia) et son pote d’enfance le Kabyle (Eric Judor) ; 2 flics disons … décalés. Leur arrivée ne passe pas inaperçue notamment auprès de leurs collègues français, avec leurs méthodes made in Bled ils ont bien l’intention de démasquer ce tueur. Très vite, Nerh-Nerh fait preuve d’un sens de déduction hors-norme en rapprochant les meurtres au tableau de la cène … vraiment ?

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    Lorsque le duo Eric & Ramzy se réunit au cinéma, c’est forcément pour nous faire rire et c’est vrai qu’Halal police d’état aurait pu être une bonne comédie. Les idées ne manquent pas mais exploitées de manière trop désordonnées pour avoir leurs effets. Le film de Rachid Dhibou s’embourbe dans son 2ND degré jusqu’à donner un humour vraiment pataud comme cette scène chez le tatoueur qui nous met plus mal à l’aise qu’il ne fait rire. Le réalisateur s’est laissé dépasser pour son premier long métrage, le duo lui s’est contenté de faire ce qu’il savait faire de mieux à savoir assurer le show. Grosse déception, on ne s’amuse même pas devant une comédie qui rejoint les abimes du genre.

     

    Il faut le voir pour : Vous méfier de vos potes asiatiques … surtout après 17 heures.

  • Il reste du jambon ?

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    Qui aurait cru qu'en avalant des croquettes pour chiens, notre pote Justine (Anne Marivin) rencontrerait le grand amour ? En effet, pour les besoins d'un reportage elle a avalé une croquette et a eu une réaction allergique, résultat elle se retrouve clouée dans un lit d'hôpital soignée par le beau Djalil (Ramzy Bedia). Entre les deux, le courant passe plutôt bien mais il y a beaucoup de bruit autour d'eux ; leurs origines respectives font naitre de nombreux doutes au sein de leur famille. Pas toujours facile de combattre des préjugés qui ont la peau dure mais Justine & Djalil sont convaincus que leur amour surmontera cette épreuve.

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    On connaissait Anne Depetrini l'ex-animatrice télévisée, on la découvre désormais au cinéma avec son tout premier film. Le thème abordé lui n'est pas nouveau et a déjà nourri avec plus de succès d'autres comédies comme Mauvaise foi. C'est une première réalisation ce qui fait que Il reste du jambon ? est loin de la perfection avec déjà un duo Anne Marivin & Ramzy Bedia dont la complicité n'est pas si évidente et pas mal de blagues qui tombent souvent à l'eau. Beaucoup de maladresses (une conclusion précipitée et quelques clichés parfois agaçants) pour une nouvelle venue mais si on est d'humeur -voire très- conciliante l'ensemble peut vous faire passer un bon moment.


    Il faut le voir pour : Aider votre mère à faire ses devoirs si elle en a besoin !

  • Seuls Two

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    Il avait la couverture parfaite et pourtant notre pote Gervais (Eric Judor) vient encore de laisser s’enfuir Curtis (Ramzy Bedia). Ça fait près de 10 ans qu’il essaye de coincer ce dangereux malfrat mais rien à faire, il parvient toujours à passer à travers les mailles du filet. Pourtant, Gervais a une méthode aussi infaillible que zarbite pour le localiser et une nouvelle poursuite s’organise dans les rues de Paris jusqu’au moment où … En arrivant sur le boulevard des Champs-Elysées, ils se rendent compte qu’ils sont tout seuls c’est le silence qui règne, personne dans les rues. Ils sont désormais tout seuls dans le monde !

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    Doit-on vraiment vous préciser qu’il s’agit là d’une comédie lorsque les têtes d’affiches se nomment Eric & Ramzy ? Si l’on était déjà habitué à voir ce duo au cinéma, Seuls Two marque une nouvelle étape puisqu’ils se sont glissés pour la première fois dans le costume de réalisateurs. C’est sans stupéfaction qu’on se retrouve dans un délire merveilleusement orchestré (Paris vide, ça vaut le coup d’œil) avec un humour moins poussif que d’habitude. Si ce n’est pas un chef d’œuvre, il réussit le pari de nous faire passer un bon moment avec quelques éclats de rires. A noter également une belle galerie de personnages secondaires dont certains auraient mérité un peu plus de développement.

     

    Il faut le voir pour : Admirer un Paris silencieux.

  • Bled Number One

     

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    Notre pote Kamel (Rabah Ameur-Zaimeche) a fait quelques erreurs au cours de sa jeunesse et cela l’a conduit directement en prison. Libéré, il a été ensuite expulsé en Algérie son pays, sa terre qu’il redécouvre à travers rites et traditions. Pour lui, c’est une nouvelle vie qui est en train de se construire ici mais au contact de Bouzid (Abel Jafri) ; il va s’apercevoir que certains aspects le dépassent totalement et qu’il a bien du mal à se reconnaitre dans ce pays.

     

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    C’est avec une certaine curiosité que je suis allé voir Bled Number One m’attendant à découvrir une sorte de comédie mais rien à voir ! Ce film s’intéresse à un petit village algérien où les traditions se perpétuent de génération en génération ce qui donne d’ailleurs lieu à une scène assez violente. Malheureusement, j’ai trouvé que cela trainait trop en longueur et que le thème de la double culture que le réalisateur et acteur a voulu développer s’efface devant ce rythme inégal.